Hello, everybody!

I'm happy to bring you my latest interview: François Corbier! Author, compositor and interpret, Corbier started his career in cabaret years ago, and his name in France became synonym of an engaged artist with an anarchist side that keeps true to his principles. From cabaret to TV shows, Corbier never stops creating. He is a charming rebel with lots of talent to share. Since my French is a bit rusty, my dear friend François from Rennes helped me with this task. This interview just shares a very brief moment of this man's story. If you have the chance, don't miss him on stage... You will discover much more and be completely charmed

Bengal.


Bengal: Tout d'abord, Corbier, un grand merci de prendre le temps de partager un peu plus de votre expérience et de votre histoire avec nous. Pour commencer, pouvez-vous nous parler un peu plus de vos antécédents dans le monde du spectacle? Comment tout cela a-t-il commencé? A quel moment avez-vous commencé à chanter et jouer de la guitare?

François Corbier: Je suis arrivé dans ce milieu par chance et surtout par la guitare que mon frère Jean Pierre s’était offerte au moment de partir en Algérie faire l’andouille pour le compte de l’Etat Français… J’avais 15/16 ans et comme je m’ennuyais de mon frère, je lui ai piqué sa gratte et je me suis mis à apprendre à faire des accords, puis à écrire des chansons. Lorsque mon frère est revenu de son service militaire, je lui ai chanté mes chansons pour avoir son avis. Comme il n’en avait pas, il m’a proposé d’aller voir un professionnel pour lui demander ce qu’il en pensait… Alors nous sommes allé voir Georges Brassens qui passait à cette époque dans un music hall. Il nous a aimablement reçu dans sa loge et je lui ai chanté mes chansonnettes. Il m’a conseillé et encouragé à poursuivre dans cette voie… et je l’ai fait !

Bengal: Faites-vous partie d'une famille d'artistes, ce qui aurait pu influencer votre choix?

Corbier: Mon père chantait. Il le faisait en amateur. On m’a toujours dit qu’il avait une très belle voix. (je n’en ai hélas pas hérité…) Il semblerait qu’il ait écrit quelques chansons, mais je ne les connais pas. Je ne les ai jamais entendues. Mon père est mort sur scène lors d’un spectacle. J’avais à peine plus de deux ans et mon frère sept. Je n’ai aucun souvenir de lui, mais je suis persuadé que si mon frère et moi nous avons fait ce métier c’est en grande partie parce que notre maman et mes grands-parents paternel nous en ont parlé toute notre enfance. C’est là le seul rapport familial que j’ai avec le milieu du spectacle.

Bengal: Beaucoup de vos fans vous ont découvert pour la première fois lors de votre expérience télévisuelle avec Récré A2, puis avec le Club Dorothée. Comment cette participation vous a-t-elle été proposée? Après 14 ans à la télévision, quelle est valeur principale que vous en conservez ?

Corbier: Je suis entré à la télé en 1982. Cela s’est fait par hasard. Madame Jacqueline Joubert, qui en son temps avait été la première speakrine de la télé française, m’a vu chanter mes petites chansons dans un théâtre de chansonniers. C’était à Paris. Le personnage l’a amusé. Elle m’a proposé d’écrire chaque semaine une chanson pour consoler les enfants de leurs misères… La séquence s’intitulait « Les Petits Malheurs ». J’ai fait ça de 82 à 87. Puis j’ai suivi l’animatrice principale de cette émission et de 87 à 97 j’ai travaillé pour le groupe AB Prod qui vendait notre travail à TF1. Je conserve d’excellents souvenirs de toute cette époque. J’ai rencontré des personnes épatantes, j’y ai bien gagné ma vie, j’ai voyagé, et je travaillais avec des personnes agréables, que demander de mieux. Ma seul réserve sera de m’être rendu compte trop tard que je m’étais, volontairement et tout seul, enfermé dans un système facile qui m’a tenu éloigné trop longtemps de la scène et des réalités de ce métier. J’ai travaillé 15 ans à la télé et j’ai mis dix ans à m’en remettre. Néanmoins je ne regrette rien.

Bengal: Comment fut la transition entre le monde du cabaret et le travail pour les enfants?

Corbier: Le plus naturellement du monde. Mon métier consiste à écrire des chansons. La différence entre une chanson pour adulte est une chanson pour enfant est infime. Seul le vocabulaire est un peu différent. Là où dans une chanson pour adulte je me permettrais de dire « merde », dans une chanson pour enfant je dirais plutôt « zut, ou flûte »… mais on peut globalement traiter des mêmes sujets. Il y a d’ailleurs des parents qui, bien que n’ignorant pas que je ne chante plus pour les enfants, viennent avec leurs petits et jusqu’à présent je les ai toujours vu s’amuser. Comme leurs parents. J’ai un ami qui à écrit à ce propos : « Corbier ne fait pas un spectacle pour les enfants, mais ça ne doit pas les empêcher de demander un autographe à la sortie… »

Bengal: Quel fut votre rôle au sein de l'équipe durant cette période ? Vous chantiez, dansiez, jouiez la comédie? Avez-vous des antécédents dans d'autres domaines, tels, le monde du cinéma ou le théâtre par exemple? Avez-vous, pendant le Club Dorothée, continué à chanter en dehors du cadre de l'émission, ou aviez-vous tout arrêté? Si vous avez continué, donniez-vous des concerts? Ces deux activités étaient-elles conciliables ?

Corbier: Holà tout beau !… Je chantais certes un peu. Parfois. Pas tant que ça. D’ailleurs en 15 ans de télé je n’ai enregistré que cinq 45t.deux titres... Je jouais la comédie oui, mais si vous m'avez vu danser, c’est un coup de chance. Même ma femme ne m'a jamais vu faire un truc pareil ! Je suis bien incapable de danser. Je n’y entends rien. Je trouve formidable ces personnes qui parviennent à se trémousser au rythme d’une musique, d’une chanson. J’en suis bien incapable. Je ne manque sans doute pas de rythme, mais je fumais beaucoup et pour danser… J’avais eu l’occasion de jouer la comédie dans un Club de Vacances, notamment pour faire plaisir à André Roussin de l’Académie Française, qui m’avait vu chanter et m’avait dit à l'issue de ma prestation : "Mon garçon tu es un comédien !" Alors sous sa direction, j’avais joué une piécette en un acte de Jean Tardieu : « Un mot pour un autre ». C’était sur un bateau qui se rendait à Buenos Aires… Puis j’ai rencontré à Agadir, où des amis comédiens m’avaient invité à jouer en leur compagnie une pièce dont je ne me souviens de rien…, Claude Rich qui à l’issue de la représentation m’invita à le rejoindre au bar. Il me prit dans ses bras en me couvrant de compliments... « Tu es un comédien magnifique ! Il faut que tu joues ! »… Comme je n’y entendais rien, j’ai préféré continuer à gratter ma guitare, mais il se pourrait que je sois passé à côté de ma vie… va savoir… Pour revenir à la télé, lorsque j’y suis arrivé, c’était pour chanter. Uniquement pour ça. Très vite on m’a demandé de jouer la comédie. C’était facile. On improvisait sur un canevas très serré. On ne risquait donc pas trop de se tromper. Je me suis mis à jouer avec mes camarades. La télé est rapidement devenue envahissante. Néanmoins j’ai continué à faire de la scène jusqu’au 31 Décembre 1987. A cette date, les émissions de télé m’ont trop accaparé et j’ai du faire un choix. J’ai posé ma guitare et je me suis « investi » dans le boulot de comédien-animateur pour enfants

Bengal: Pouvez-vous nous parler du combat que vous menez pour tenter de revenir sur le devant de la scène, après l'avoir quitté pendant autant d'années?

Corbier: C’est un combat difficile et quasiment perdu d’avance. Je ne suis plus un gamin. Les producteurs, je les comprends d’ailleurs, ne se précipitent pas sur un type de 63 ans pour lui offrir un contrat en or… Mais, comme je n’ai rien à perdre et que j’aime encore monter sur les planches je continue d’écrire et je me dis que si mes petites chansonnettes trouvent un public et bien, je n’aurais pas tout à fait perdu mon temps en les proposant à celles et ceux qui veulent bien se donner la peine de les écouter.

Bengal: Dans une émission télévisuelle sur une chaine française, vous exposiez, au printemps 2006, les nombreuses difficultés rencontrées, notamment au cours de l'année 1999 ; quand nous avons préparé l'interview, vous avez signé un de vos courriels « Corbier, the singer living again »; pouvez-vous nous expliquer cette formule?

Corbier: En fait j’ai signé de cette manière pour m’amuser. Je ne parle pas Anglais, j’allais pas très bien, mais ce serait un mensonge. Je ne parle pas du tout ! Il se trouve que je signe toujours mes courriers, courriels et mails par la formule : « Corbier le chanteur anthume ». Ce mot « anthume » n’existe pas dans la langue française mais il le pourrait. Il est construit comme son contraire « posthume » de deux racines latine « post – après » et « hume, de humus – la terre » posthume = après le retour à la terre : mort. Anthume c’est « ante – avant » et « humus – la terre » donc : avant le retour à la terre, soit : vivant. Comme je ne sais pas dire ça en Anglais j’ai fait ce que j’ai pu… En 1999, il y a eu la tempête. Je venais de déménager. J'avais quitté une maison très confortable de la proche banlieue parisienne, que je ne pouvais plus entretenir, et j'avais acheté avec les trois sous qui me restaient une misérable bâtisse, dont les fenêtres et les portes battaient de l'aille, et dont le toit s'envola la nuit de la tempête. La pluie s'engouffra et entrepris de pourrir tout ce qu'elle trouvait à sa portée... L'assurance considérant que la masure était en piteux état avant la tempête refusa de nous offrir un toit neuf et la pluie continua son oeuvre... Enfin, il y a trois ans, en 2005, j'ai pu obtenir un prêt du Département pour refaire un toit et fermer à nouveau ma maison aux intempéries... Pendant toute cette période, je n'ai pas travaillé ou quasiment pas. Plus ou si peu de contacts avec la presse, avec le public, avec la scène... Rien ! Sans mes amis et ma famille, je pense que j'y aurai laissé la peau...

Bengal: Si vous n'étiez pas heureux lors du Club Dorothée, pourquoi y avez-vous participé pendant aussi longtemps?

Corbier: Je n’y étais pas réellement malheureux. J’y gagnais confortablement ma vie. Je voyageais, je faisais l’andouille et l’insouciance était de mise. Je connais des jobs plus difficiles. Je n’y faisais pas ce que j’aurais aimé faire, mais c’était supportable. Enfin ça l’a été jusqu’au moment où ça ne l’a plus été du tout. Je me sentais dépérir, je buvais de plus en plus et surtout mes employeurs et les responsables de l'antenne ne faisaient rien pour me permettre de me sentir mieux. Alors après qu’on m’eut fait raser la barbe, après qu’on m’ait caché derrière des plantes vertes pour me dissimuler aux regards des enfants qui auraient pu avoir peur... pensez donc un type avec des poils blancs ! Quelle horreur !... Après qu’on ait amputé mon salaire du quart sans avoir eu l’élégance de m’en avertir, et rangé ma guitare au rayon des accessoires, je me suis dit qu’il était temps que je fiche le camp… C’est ce que j’ai fait.

Bengal: Et, dans un registre plus personnel, quel était la réaction de votre famille durant cette période?

Corbier: Lorsque j'ai quitté la télé, que le boulot n'est pas venu, que j'ai commencé à "vider ma cave", que la pluie s'est mise à courir sur les murs, ma famille s'est resserrée autour de moi. Il n'y a pas eu une seule désaffection dans mon staf familial ni chez mes amis. Tout le monde m'a soutenu. Je n'en dirais pas autant de monde professionnel. Je connais même quelques salauds qui ne méritent pas qu'on leur fasse la moindre publicité en citant ici leur nom, même si c'est pour les conchier !

Bengal: Que ressentez-vous aujourd'hui lors de vos concerts lorsque vous rencontrez tous ces jeunes adultes qui étaient émerveillés par vous et votre travail lorsqu'ils étaient enfants?

Corbier: Je suis heureux de pouvoir rencontrer le public dont je me suis tenu éloigné pendant toutes ces années. En général on ne me parle pas lors de ces rencontre de ma période télé, car je n’accepte généralement de me déplacer que pour faire mon boulot d’aujourd’hui et pas pour entretenir chez ceux qui viennent me voir le syndrome de Peter Pan, et ça se sait, mais il n’empêche que c’est souvent très émouvant de voir tout ces visages, encore jeunes, tendus vers moi pour m’offrir un peu de ce qu’il leur reste d’enfance.

Bengal: Avez-vous des projets télévisuels aujourd'hui? Ou d'autres projets ?

Corbier: Des projets oui. Télévisuel non. J'ai fait un trait là-dessus. Je suis content qu'on m'y invite encore de temps en temps pour chanter ou raconter, mais je n'ai plus aucune envie d'y retourner pour faire encore le pitre, recevoir des tartes à la crème et des seaux d'eau sur le nez. J’ai, en revanche, l’intention avec mes amis musiciens de faire en 2008 un quatrième album. J’avais prévu de le faire cette année, malheureusement ça n’a pas été possible pour diverses raisons dont la plus probante est le manque de fric. Je n’ai pas de producteur, pas d'attaché de presse... Dans ces conditions rien n’est jamais simple… Si quelqu'un veut tenter l'expérience de me produire un beau disque, qu'il ne se prive pas de me contacter. Je suis ouvert à toutes propositions !

Bengal: Parlez-nous un peu plus de vos albums depuis « Carnet Mondain », le premier opus de votre nouvelle aventure en solo? Quelles en sont les thématiques? De nombreuses chansons révèlent une certaine mélancolie, voire un certain pessimisme, alors que d'autres sont plus engagées, traitant de l'actualité...Y-a-t-il un fil conducteur entres-elles?

Corbier: Il se pourrait que sous mes aspects rigolards, je sois une sorte d’indécrottable pessimiste. C’est sans doute pour cacher cette nature que je fais des chansons plutôt souriantes, mais parfois le rire se brise un peu et reste coincé dans la gorge... Mes albums ne sont pas des romans. Pas d'album concept. Chaque chanson est indépendante de la suivante comme de la précédente. Je fais en sorte d’y conter mes humeurs... Les choses qui me touchent, qui m’énervent, me font mal. J’essaie de faire de cette matière brute des petits instants souriants et pas trop sots, en espérant que quelques personnes voudront bien entrer dans ces univers et qu’elles retrouveront en m'écoutant, un peu du plaisir que j’ai eu à les écrire. Les thèmes sont souvent les mêmes. En fait il y a peu de grands sujets. La vie, l'amour, la mort. Et il faut jouer avec. J'introduis là-dedans ma vision politique et religieuse et tant pis si ça choque. Je ne le fais pas pour ça. J'écris en m'efforçant d'être sincère et puis je n'ai plus trop de temps devant moi pour m'amuser encore à tricher.

Bengal: S'agissant de votre dernier album en date « Tout pour être heureux », pouvez-vous nous parler des musiciens qui y ont participé ? Est-ce les mêmes musiciens qui vous accompagnent lors de vos concerts avec musiciens ?

Corbier: Je travaille sur scène avec trois amis. L’un est flutiste. Il s’appelle Gérard Geoffroy. Il joue aussi avec Idir. On peut l’entendre dans le film La Chèvre (Depardieu, Pierre Richard) c’est lui qui joue le thème de « la chèvre » à la flute de pan. Avec moi il joue, en plus des roseaux, de la basse et du charengo. Il y a un bassiste, guitariste : Patrick Balbin qui bossait à la télé lorsque j’y ai débuté. Il s’occupait des éclairages. On est devenu copain. On ne s’est plus quitté. Patrick fait aussi le guitariste rock and roll chez Gérard Lenormand. Il y a enfin, Eric Gombart, un guitariste acoustique tout à fait remarquable. Professeur à l’Ecole Atla il joue aussi dans un groupe : Les Superpickers. Pour vous faire une idée du talent de ce garçon, je vous invite à vous rendre sur son site : www.myspace.com/ericgombart et à vous procurer son dernier album. Ce sont eux qui jouent sur l’album « Tout Pour Etre Heureux ». D’autres personnes se sont ajoutées lors de l’enregistrement. Un percussionniste, des enfants, un accordéoniste, un bassiste fretless… un pianiste, et de nombreuses personnes de mon village m'ont prêté leurs voix… Et je n'oublie pas celles et ceux, venues parfois de très loin comme Nicole Rieux qui a fait d'Avignon le déplacement jusque chez moi en Normandie, avec sa 2CV et sa jolie voix, pour être là ! Pour me faire plaisir. C’est pas de l’amitié ça ? Pour le prochain album je crois bien que nous ne serons que tous les quatre. Flutes, basses, guitares. Pas de choriste, et hors le percussionniste, pas d’élément extérieur à notre petite formation électro-acoustique.

Bengal: Quelles ont été vos influences pour cet album? Ecrivez-vous les paroles où la musique en premier?

Corbier: Mes influences sont toujours les mêmes : Brassens, Perret, Béart, Renaud, Dylan, les vieux bluesmen, Mississipi John Hurt, Eric Clapton, Lennon… J’ai du mal à me détacher de ces univers. Une petite mélodie simple, agréable, et des mots, des mots, des mots ! Pour cerner au mieux ce qui me parait valoir la peine d’être dit. En règle générale, je compose les paroles et la musique en simultané. La musique me sert surtout à scander les pieds (les syllabes) et les vers. Puis lorsque j’ai terminé le texte, je laisse reposer parfois pendant plusieurs semaines. Un jour je reprends la chanson et je refais une mélodie un peu plus aboutie… et c’est là que ça commence à merder… Quand la nouvelle mélodie est faite, neuf fois sur dix les mots ne sont plus en place, alors j’adapte le texte à cette nouvelle mélodie, et quand le nouveau texte est fait… je dois souvent retoucher la mélodie… Il n’est pas rare que ça dure un an, deux, en aller retour, jusqu’au moment où le tout me semble cohérent… J’aime bien lorsque le texte est triste faire une mélodie plus joyeuse… Ça évite à l’auditeur de sombrer tout de suite dans la déprime… Ça fait mieux passer la pilule… A propos de l’album Tout pour Etre Heureux, des personnes qui se l’étaient procuré (par des moyens légaux…) m’ont avoué qu’elles s’y étaient reprise à plusieurs fois avant de s’apercevoir que j’étais « toujours aussi saignant »… J’ai pris ça pour une sorte de compliment d’autant qu’elles avaient acheté l’album avant de venir me voir en concert où elles m’avaient fait, en souriant, cet aveu…

Bengal: Corbier, un grand merci de nous avoir accordé de votre temps et d'avoir partagé votre talent, votre gentillesse et votre sincérité. Souhaitez-vous adresser un dernier mot à nos lecteurs?

Corbier: C’est moi qui vous remercie de vous intéresser à moi. Ça me touche et ça me flatte. Continuez à le faire… Je reçois parfois des mails d’amis Américains qui m’écrivent en Anglais… Comme je ne comprends pas ce qu’ils attendent de moi, je ne leur réponds pas... Je dois avoir auprès de ces personnes une réputation lamentable, alors, si vous les croisez, ces Américains, dites leur que je suis quand même un gars sympathique, ça les rassurera certainement et ça me fera plaisir.


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